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L'ODYSSEE DES SIRENES

CATEGORIE EDITEUR, "COLLECTION" ILLUSTRATEUR PARUTION ISBN
Roman jeunesse Degliame, "Grand format'

Philippe Caza

2004, mai

2-914088-52-3


Le livre :

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Alaet n’aurait jamais dû s’arrêter dans cette ville de bord de mer. Il n’aurait jamais dû non plus franchir la porte de son auberge. Mais le mal est fait, et le voici jeté, pour un vol qu’il n’a pas commis, sur un bateau-prison : le Néréis. Il sait que personne ne paiera l’amende pour sa libération et s’attend à passer le reste de ses jours sur le bagne flottant… Le salut viendra de l’océan. Urwadu, la reine des sirènes, propose aux prisonniers de les aider à s’évader en échange d’un service : qu’ils la conduisent au bord du monde où réside la déesse de son peuple. Alors commence une épopée fantastique à travers le grand Océan peuplé de monstres, de pirates et de spectres des mers. Avec, au final, une révélation sur le destin des dieux…


La première page :

Bien avant d’arriver sur la côte, Alaet fut assailli par l’odeur marine transportée par la brise vers l’intérieur des terres. Le jeune voleur marchait depuis le matin, et d’ici quelques minutes, il traverserait les faubourgs de Jinjamandou.
Sa petite taille et son air juvénile le faisaient souvent prendre pour un adolescent, mais à vrai dire, personne ne connaissait son âge exact… y compris Alaet lui-même. Il avait grandi à Karnab, la capitale de Wethrïn, où il avait accumulé autant d’aventures qu’il avait croisé d’ennemis. Si bien que, parfois, il devait partir de sa ville bien-aimée. Alaet présentait un visage rebondi, des yeux noisette et des cheveux dont les boucles brunes débordaient d’un chapeau orné d’une plume d’aigle. Il portait des pantalons bouffants et une chemise verte défraîchis par son long voyage. D’une bourrade, il rajusta à son épaule le sac qui contenait ses maigres affaires.
Sa destination finale était Irm, le plus grand port de tout l’ouest de Wethrïn, où le commerce était florissant : toute la côte n’était qu’une succession de hautes falaises interdisant aux bateaux d’accoster ; aussi, les ports étaient-ils rares, à peine cinq ou six sur mille kilomètres, là où les falaises s’affaissaient. Irm était le plus grand port de la région, mais il y en avait quelques autres, disposés tout au long de la grève. Alaet s’était laissé séduire par l’un d’eux.



Le mot de l'auteur :
 

L'écriture de ce volume a été un vrai moment de plaisir. Dans ce volume, Alaet se rend aux bornes de l'univers, là où aucun héros n'est jamais allé. Voilà l'aventure telle que je la conçois! Le livre peut se lire indépendamment, mais on y trouve tout de même certains éléments du Sablier maléfique: une créature de l'Anneau Bouillant qui entoure l'océan, et surtout Essedaria, la guerrière qu'Alaet a trahi, et qui a juré de se venger. Ce qui est bien embêtant pour Alaet, car il en est amoureux... Ici, elle fait sa première (mais brève) réapparition ― et sa haine n'a pas faibli. Dans les volumes suivants, il y a fort à parier qu'elle reviendra.


Critiques et liens :
 

Le résumé complet du roman.
Critique de Jean-Pierre Andrevon dans L'Écran Fantastique, sept. 2004
Critique de Serge Perraud, sur SFMag
Critique de Simon Sanahujas dans Faeries n°16, automne 2004
Critique sur LeFantastique.net

Critique sur ActuSF

 


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